Cela risque de vous décevoir, mais le contexte actuel a pour conséquence d’encroûter les histoires. Après un an passé devant mon canapé à accumuler kilogramme, boissons au kéfir (oui j’ai mes côtés bobo écolo) et quelques joints par-ci par-là, je n’ai pour ainsi dire aucune anecdote fantasque à raconter. Et je m’excuse pour la gêne occasionnée.
La vie d’un écrivain chômeur est une épée à double-tranchant, nous sommes trop pauvres pour prendre le large, ainsi écrivons-nous sans avoir de croustillantes histoires à narrer.
Merde, ma carrière est finie ? Cela fait dix fois que je la sors cette réplique-là. Alors me voilà à pourrir une chronique pour ne rien raconter. « Allez, fais un effort, moi ! »